En-robée

Dernier jour avant la journée grand Siècle du château de Vaux le Vicomte, on termine donc les ultimes finitions de l'Open-Robe ou Mantua. C'est une règle chez moi d'avoir toujours à peu près terminé ma tenue dans les trois jours qui précèdent une sortie, voire une semaine avant pour pouvoir consacrer au moins une journée (la veille, le plus souvent) aux finitions, raccords, modifications de dernières minutes et au rangement-classement-repassage de tous les éléments de la tenue dans l'ordre d'habillage.  D'abord des petites poches à glisser dans le ruban qui tient le devant de la jupe, j'avais déjà des poches mais celles-ci seront plus "raccord" avec la tenue, elles sont petites pour rester discrètes, bordées à la main autour des ouvertures et avec une petite languette en lin rigide pour les accrocher.  Ensuite voici la preuve que je suis presque folle et en train de devenir une insupportable puriste. A l'origine, une affaire de bout

Mais non, c'était juste pour le jeu de mot... ou presque. Cette robe est très démoralisante...trois mois de travail pour un résultat qui n'est pas "spectaculaire" du tout. Cela donnera certainement du grain à moudre au partisan du vite-fait et du tout-machine-synthétique-duchesse-macaron. Tant pis j'assume. TOUT est fait à la main sur cette robe, c'est la première que je fais en entier de cette façon. Tout est en coton ou lin, 100% coton, oui, y compris le fil, le ruban, la doublure lin-coton... Ce n'est pas un modèle d'ajustement mais j'ai essayé de respecter au mieux l'historicité de ce genre de robes, en l'état actuel de mes connaissances et de celles des copines qui m'ont aidée. Elle est un peu courte mais j'ai du me battre avec les raccords sauvages à la surfileuse dans la longueur du tissu et tout plier dans 7 mètres, dans le droit fil et avec des pièces très longues à cause du dos "en fourreau"...alors hein !