Tempête dans l'atelier 1/10
Petit article court du jeudi pour vous montrer ce qui se trame insidieusement chez moi... dans environ un mois une sélection de mes élèves jouera une version bilingue et abrégée de la Pièce de Shakespeare The Tempest. Et comme j'avais une idée bien précise de ce que je voulais et un budget suffisant (merci les portes ouvertes du collège) je me suis lancée sur une dizaine de costumes.
Mon idée de base c'est d'adapter des formes histo de diverses époques à des matières et des techniques plus modernes; pour monter sur scène les costumes doivent être pratiques, solides et les contraintes de mise en scène m'obligent à prévoir des changements très rapides de vêtements entre chaque scène. Ajoutez à cela la nécessité de prendre ses précautions vis à vis des familles d'origines musulmanes ou hindoues et vous aurez une idée de la pagaille....Pour éviter aussi des soucis juridiques j'ai privilégié la fabrication de vestes, tuniques, robes...rien qui ne m'oblige à prendre des mesures en dessous de la taille (oui, hein, évitons les accusations...).
Bref vous verrez dans les semaines qui viennent toutes sortes de formes allant du médiéval au regency avec des tissus parfois surprenants et des techniques modernes.... désolée pour les amateurs de costumes histo, cela ne va pas être à l'ordre du jour pendant quelques temps (même si ma crino de bal monte à la main lentement en parallèle).
Pour commencer aujourd'hui la coupe et le montage d'un doublet Tudor pour le personnage de Ferdinand dans la pièce et la finalisation de la cape assortie. Vous verrez plus tard qu'il y a une symbolique des costumes les uns par rapport aux autres... Je me suis inspirée de deux versions différentes du personnage, celle du film (jean + doublet de forme histo mais avec tissu et fermetures modernes en décoration) et d'une version du festival Shakespeare de l'Oregon.
Et voilà une fois bâti:
et devant ouvert, seule la basque sera montée en doublure moderne pour éviter qu'en mouvement on ne voit des surplus de couture. Pour le reste je monterai "à l'ancienne". Je n'ai monté qu'une manque pour l'essayage express de demain.
Allez, croisons les doigts pour que l'essai soit concluant demain et que je n'ai pas tout à refaire.
Mon idée de base c'est d'adapter des formes histo de diverses époques à des matières et des techniques plus modernes; pour monter sur scène les costumes doivent être pratiques, solides et les contraintes de mise en scène m'obligent à prévoir des changements très rapides de vêtements entre chaque scène. Ajoutez à cela la nécessité de prendre ses précautions vis à vis des familles d'origines musulmanes ou hindoues et vous aurez une idée de la pagaille....Pour éviter aussi des soucis juridiques j'ai privilégié la fabrication de vestes, tuniques, robes...rien qui ne m'oblige à prendre des mesures en dessous de la taille (oui, hein, évitons les accusations...).
Bref vous verrez dans les semaines qui viennent toutes sortes de formes allant du médiéval au regency avec des tissus parfois surprenants et des techniques modernes.... désolée pour les amateurs de costumes histo, cela ne va pas être à l'ordre du jour pendant quelques temps (même si ma crino de bal monte à la main lentement en parallèle).
Pour commencer aujourd'hui la coupe et le montage d'un doublet Tudor pour le personnage de Ferdinand dans la pièce et la finalisation de la cape assortie. Vous verrez plus tard qu'il y a une symbolique des costumes les uns par rapport aux autres... Je me suis inspirée de deux versions différentes du personnage, celle du film (jean + doublet de forme histo mais avec tissu et fermetures modernes en décoration) et d'une version du festival Shakespeare de l'Oregon.
Et puis la cape qui, elle est finie, je ne sais pas encore comment je la fixerai, peut être avec des pressions pour gagner du temps lorsque le personnage devra la poser entre deux scènes. Pour les matières: fourrure synthétique, coton-soie à l'extérieur, doublure synthétique à l'intérieur et galon métallique.
Allez, croisons les doigts pour que l'essai soit concluant demain et que je n'ai pas tout à refaire.
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